Les services offerts aux adultes en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme

Samedi, 23 mars 2019

 

Colloque organisé par les comités des usagers

du CRDITEDME et du SRSOR associés

au CISSS de la Montérégie-Ouest

LES OBJECTIFS

  • Faire connaître l’offre de services du Réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des organismes communautaires s’adressant aux personnes adultes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme sur le territoire de la Montérégie.
  • Échanger sur les enjeux, les préoccupations et les pistes d’amélioration, du point de vue des parents et usagers, face à l’offre de services du Réseau de la santé et des services sociaux.

Les actes de colloque seront déposés auprès du CISSS de la Montérégie-Ouest, du CISSS de la Montérégie-Centre et du CISSS de la Montérégie-Est. Ils seront aussi disponibles pour tous les participants.

 

Cette journée s’adresse particulièrement :
  • Aux adultes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) 
  • Aux adultes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) 
  • Aux parents, fratrie ou tout représentant légal

 

Pour obtenir une version imprimable du programme cliquez ci-dessous.

HORAIRE DU COLLOQUE

Samedi le 23 mars 2019

8h30

Inscription

9h00

Mot de bienvenue

9h10

CONFÉRENCE : L’organisation des services en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme

Le MSSS (Ministère de la santé et des services sociaux) émet des orientations pour l’organisation des services que l’on retrouve dans le Cadre de référence, dans le Plan d’action TSA  et dans le Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.

Une courte présentation de ces orientations sera exposée.

9h25

CONFÉRENCE : Les services spécifiques offerts par les CISSS (CLSC)

La porte d’entrée du réseau passe par les guichets d’accès que l’on retrouve dans les installations CLSC.

Les critères d’accès et le rôle des services spécifiques dans la continuité et fluidité des services seront expliqués.

10h00

Pause

10h15

CONFÉRENCE : Les services spécialisés de la direction des programmes déficiences (DPD) du CISSS de la Montérégie-Ouest, (anciens CRDITEDME et SRSOR)

Dès que des services spécialisés sont nécessaires pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, c’est là qu’entre en jeu les différents programmes avec leurs intervenants.

L’ensemble des services spécialisés seront présentés.

11h30

Visite des kiosques

12h00

Dîner et visite des kiosques

13H30

Fermeture des kiosques

13H30

Début des atelier A-B-C-D

14h15

Pause

14h30

Ateliers A-B-C-D

15h30

Conclusion

16h00

Clôture du colloque

LES KIOSQUES

Plusieurs organismes communautaires oeuvrant en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme seront présents de 11h30 à 13h30 pour transmettre de l’information sur les services qu’ils offrent.

Nous vous invitons à les rencontrer selon vos besoins et intérêts.

LE DÎNER

Uu repas chaud servi à la table sera offert aux participants. Ce repas est inclus dans le tarif d’inscription au colloque.

ATELIERS

Quatre ateliers se tiendront simultanément durant deux périodes en après-midi.

Le sujet des ateliers sera traité en fonction d’un cas type présenté par l’animateur. Des échanges par sous-groupe d’une douzaine de participants permettront d’en ressortir des éléments importants et constructifs.

Vous pourrez participer à deux ateliers sur quatre. Vous devez toutefois indiquer un premier et deuxième choix pour chacune des périodes sur la page d’inscription.

Nous tenterons de créer un groupe de discussion en anglais dans chacun des ateliers. Pour les participants intéressés, veuillez nous l’indiquer sur la page d’inscription.

A – L’ACCÈS ET LA CONTINUITÉ DE SERVICES

(L’élaboration de cet atelier provient de situations vécues et rapportées par des parents et usagers)

L’accès aux services demeure un enjeu pour les nouveaux usagers, ainsi que pour ceux dont un épisode de services s’est terminé et que des nouveaux besoins apparaissent.

À la fin d’un épisode de services, les parents ou l’usager reçoivent une lettre confirmant la fermeture du dossier. C’est difficile à comprendre puisque l’usager vit avec un handicap permanent et, pour une majorité d’entre eux, ils se sentent vulnérables. Pourquoi faut-il recommencer à chaque fois que des besoins surviennent et souvent devoir répéter notre histoire à un nouvel intervenant? Quel filet de sécurité avons-nous pour éviter la perte d’acquis et répondre aux besoins des personnes au bon moment? Quels sont les délais? Se retrouve-t-on au bas de la liste d’attente?

Il arrive aussi que les parents ou l’usager aient l’impression d’être promené d’un service à l’autre sans comprendre leur rôle respectif. Comment les principes de continuité et de fluidité des services s’appliquent? Où est l’intervenant pivot, spécifié au plan d’accès du Ministère, pour nous soutenir et nous expliquer les interventions possibles en réponse à nos besoins?

B – LE SUIVI DU PLAN D’INTERVENTION

(L’élaboration de cet atelier provient de situations vécues et rapportées par des parents et usagers)

Le plan d’intervention (PI), soutenant le projet de vie, est un outil exigé par la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSS). À l’expérience de certains parents et usagers, l’élaboration du plan et son suivi ne sont pas toujours aussi efficaces qu’on s’y attendrait.

Selon eux, leur opinion n’est pas prise en compte ou ils ne sont pas mis au courant du suivi et des interventions effectuées. Certaines familles rapportent ne pas se sentir respectées dans cette démarche.

Dans d’autres cas, des changements fréquents d’intervenants ne contribuent pas à la continuité du plan d’intervention et surtout au maintien de liens relationnels.

Certains plans d’intervention, tout en présentant une évaluation globale des besoins, proposent trop d’objectifs à suivre en même temps.Tandis que pour d’autres, les objectifs sont tellement larges qu’ils laissent place à l’interprétation.

Comment peut-on concilier la vision de l’usager, des parents et des intervenants dans l’élaboration et l’application du plan d’intervention?

C – INTÉGRATION SOCIALE ET COMMUNAUTAIRE

(L’élaboration de cet atelier provient de situations vécues et rapportées par des parents et usagers)

Les activités de jour s’adressent aux personnes dont les capacités limitent significativement la possibilité d’intégrer un emploi, soit régulier ou adapté, ou même de réaliser des activités contributives. Il peut arriver que des personnes choisissent ce type d’activités pour demeurer actives et avoir des contacts sociaux.

Toutefois, certains parents relatent que leur proche fréquente ces activités parce qu’il n’y a pas autre chose à leur proposer qui correspondrait davantage à leur capacités, leur intérêts et leur valorisation. Qu’est-ce qui pourrait être mis en place pour répondre à leurs besoins?

D’autres parents signifient que leur proche ne reçoive pas tous les services attendus en activité de jour parce que leur période de fréquentation est réduite par rapport aux besoins définis ou bien par manque de temps de la part des intervenants parce qu’ils ont trop d’usagers à s’occuper. Selon eux, le développement et le maintien des acquis sont compromis. Comment peut-on répondre adéquatement aux besoins de ces usagers?

D – LES ACTIVITÉS CONTRIBUTIVES ET LA DÉVELOPPEMENT DE L’EMPLOYABILITÉ

(L’élaboration de cet atelier provient de situations vécues et rapportées par des parents et usagers)

Les activités contributives représentent des activités de production de biens ou de services chez un tiers, sous la forme d’un stage ou d’un plateau de travail. Elles peuvent aussi se réaliser dans la communauté pour y apporter une contribution significative.

Le développement de l’employabilité est habituellement réalisé dans le cadre des activités du programme d’intégration au travail et/ou du SEMO, dans un lien de collaboration selon les cas. L’objectif visé mène généralement vers un emploi régulier ou adapté.

Plusieurs personnes ont des capacités à exécuter des tâches ou à exécuter un certain travail mais ne peuvent atteindre un niveau d’employabilité permettant d’intégrer un emploi régulier ou adapté selon les règles actuelles.

Toutefois, nombreuses sont ces personnes qui ne trouvent pas les activités souhaitées. Souvent, elles n’obtiennent pas de service d’intégration au travail parce qu’elles ne souhaitent pas être rémunérées alors que le milieu de travail est commercial ou industriel.  Les attentes de performance reliées à la rémunération, comme pour une personne dite normale, les empêchent d’accéder à la réalisation de tâches simples associées à leurs capacités. Elles se sentent laissées à elle-même. Que faudrait-il mettre en place pour intégrer ces personnes dans un travail ou emploi?

De plus, de nombreux employeurs seraient prêts à créer des emplois ou du travail adaptés mais ils semblent avoir des difficultés à créer l’encadrement requis. Qu’est-ce qui devrait être mis en place pour soutenir les employeurs?

Plusieurs aspects légaux semblent nuire actuellement à l’intégration au travail de ces personnes.  Qu’est-ce qui devrait être modifié dans les lois et règlements pour améliorer l’accessibilité au travail ou à un emploi adapté?

LIEU

Quality Hotel, Centre de Congrès
725, Boulevard du Séminaire Nord,
St-Jean-sur-Richelieu,
J3B 8H1

Quality Hôtel, Centre de Congrès

Quality Hôtel, Centre de Congrès
725, Boulevard du Séminaire Nord, St-Jean-sur-Richelieu, J3B 8H1

TARIF D’INSCRIPTION

Le tarif pour le colloque est de 20$ par personne. Ce tarif inclut les conférences, les ateliers de l’après-midi et un repas chaud.

Chaque participant recevra par courriel « Les actes de colloque ». 


 

COMITÉ ORGANISATEUR

  • Carmen Bissonnette, parent et membre du comité des usagers du CRDITEDME;
  • Manon Boudriau, parent et membre du comité des usagers du SRSOR;
  • François Côté, parent et membre du comité des usagers du CRDITEDME;
  • Marie-Josée Leduc, parent et membre du comité des usagers du SRSOR;

Avec la collaboration de :

  • Vincent Robichaud, adjoint au directeur des programmes déficiences du CISSS de la Montérégie-Ouest

 

Les collaborateurs :

  • CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO)
  • CISSS de la Montérégie-Est (CISSSME)
  • CISSS de la Montérégie-Centre (CISSSMC)
  • Groupement des associations de personnes handicapés de la rive-sud de Montréal Inc. (GAPHRSM)
  • Groupement des associations de personnes handicapés du Richelieu-Yamaska (GAPHRY)
  • SDEM SEMO MONTÉRÉGIE Service d’aide à l’emploi et de placement en entreprises pour personnes handicapées