À l’occasion de son assemblée générale, le comité a reçu madame Mélanie Dubé, Directrice au CISSSMO de la qualité, évaluation, performance, éthique, qui a présenté la politique  du CISSSMO sur la lutte à la maltraitance qui découle de la Loi sur la lutte à la maltraitance et concerne, en plus des personnes âgées, toutes les personnes vulnérables, y compris les personnes présentant une déficience intellectuelle ou de l’autisme.

Cette politique vise à s’assurer que ces personnes ne subissent pas d’abus ou de négligence, ne se font pas humilier ou bousculer, ou ne se voient pas privées des services requis, autant dans leur milieu résidentiel (RI-RTF) que dans les activités de jour ou les loisirs qu’elles fréquentent. Une personne n’a pas besoin d’être battue au point de devoir se rendre à l’hôpital pour subir de la maltraitance…

À titre d’exemple:

  • La personne dont vous êtes le proche aidant subit-elle des vols de vêtements à répétition;
  • Son apparence est-elle négligée faute de soutien pour exercer ses choix de vêtements;
  • S’occupe-t-on de lui brosser les dents régulièrement;
  • Voit-on correctement à son hygiène si elle ne peut le faire elle-même;
  • A-t-elle accès à un endroit où elle peut s’adonner à des activités en-dehors de sa chambre.

Il peut s’agir d’un manque dans la qualité des services pour lequel vous pouvez faire une plainte. Mais il peut aussi s’agir de maltraitance.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à prendre connaissance du document de présentation de Mme Dubé. En particulier son annexe 1 qui définit la terminologie sur la maltraitance en y associant  différents exemples.